Des textes concis et informatifs,
dont le but est de prouver que mille mots valent bien plus qu’une image
Contrairement à la rédaction web freelance, classique, la rédaction technique demande une concision extrême, une connaissance technique du sujet traité et surtout une bonne expérience des manuels et guides d’utilisateur.
Le rédacteur technique : que fait-il ?
Le texte technique c’est tout un art, celui de transmettre des données brutes très précises à un public ne pouvant pas nécessairement les comprendre. Le texte technique est une bête que nous rencontrons tous très régulièrement. Un nouveau micro-ondes ? Comment régler l’heure ? Facile, il suffit d’ouvrir le manuel. Voilà, vous découvrez un texte technique qu’une personne à rédigé, mot par mot, avec pour but, de transmettre une information la plus précise et la plus brève possible.
Parce que les fabricants d’objets modernes ne peuvent pas proposer des cours avec un instructeur en chair et en os, ils se reposent sur le fameux manuel, que l’on doit désormais souvent télécharger. Le texte du manuel est un texte lapidaire, mais pas trop, car il doit être appréhendé facilement par le grand public. Un texte trop abrupt conduirait inévitablement à un appel du client vers l’assistance téléphonique, créant ainsi un surcoût néfaste pour le fabricant. Le manuel doit donc savoir se mettre à la portée du plus grand nombre, sans pour autant sacrifier à l’information.
Un exercice délicat, sans filet et disposant de lourdes conséquences.
Il existe également le cas des textes techniques à usage interne. Dans ce cas-là, le texte est beaucoup plus professionnel, spécialisé et technique. Il s’agit de notes ou manuels destinés à un public de spécialistes. Le ton peut donc être plus sec, plus concis et le niveau de détail bien plus fin.
Qui engager pour vos rédactions techniques ?
On confie généralement la rédaction et parfois même la création entière des textes techniques à des rédacteurs dont les qualités et l’expérience mettent facilement une description à disposition d’un public profane. Tous les rédacteurs ne sont cependant pas outillés pour faire face à cette demande où la moindre erreur d’interprétation peut conduire à des problèmes certains.
Qui de mieux donc, pour rédiger des textes techniques qu’un vulgarisateur, spécialisé dans l’évolution des sciences au fil du temps ?
Certes, ce rédacteur-là ne maîtrisera peut-être pas toutes les notions d’ingénierie médicale ou de mise en place de serveurs, mais il saura immanquablement faire le lien entre un sujet ardu, complexe et obscur et un public dont les connaissances du sujet sont limitées.
Notez que la carrière de rédacteur technique peut mener à des trajectoires bien plus artistiques. Par exemple, Ted Chiang, l’un des écrivains de science-fiction les mieux regardés de ces dernières années a eut durant très longtemps une carrière de rédacteur technique. Ce fait n’a pas empêché Barack Obama de recommander la lecture de ses recueils de nouvelles.
Le rédacteur technique : connaître ses limites
Accepter la rédaction d’un texte technique ne peut pas se faire à la légère, car les conséquences sont importantes. Il est donc primordial d’établir un dialogue long et minutieux avec l’entreprise nécessitant le texte, de manière à évaluer les restrictions du cahier des charges. C’est grâce à la mise en perspective de ce faisceau de limites et contraintes que le rédacteur peut accepter de prendre en charge la rédaction d’un texte technique, sans risquer de mettre en danger son client.
C’est pour toutes ces raisons que je filtre honnêtement et sincèrement les demandes de textes techniques. Mes réponses sont toujours guidées par la mesure de mes capacités et, le cas échant, refuser un projet par manque de connaissances techniques ou de temps ne m’effraie absolument pas. Il en va ainsi du rapport délicat entre le rédacteur et le texte technique, l’une de ses missions les plus délicates.